Juste là, au creux du ventre, cette sensation... qu'on touche à la fin de notre  labeur et que là, à quelques centimètres, se tient notre récompense... des petits cubes de féta.... J'y vais ? Non encore quelques lignes pour montrer que la futilité alimentaire n'est rien en comparaison du travail intellectuel, qu'une sensation de plaisir est vite remplacée par celle de l'habitude... mais quand le ventre parle, la nécessité intervient. C'est trop, allez "ciao bonsoir" !!!

Si seulement la vie pouvait être toujours aussi douce... En ce qui me concerne, je trouve que certains tableaux valent tous les meilleurs discours...

Rêvez bien, cela fait tant de bien...

Ce petit mot est dédié aux nombreux moustiques que j'ai envoyés ad patrem hier soir... Mon nettoyage une fois fait, je me disais que ces minuscules bestioles ont la vie bien dure... Où qu'ils aillent, on les exècre ! Leur bruit, leurs piqûres, leur trace sur le mur...argh !!! moustique.wav

De manière insidieuse et provocatrice, ils nous narguent avec leur dard prêt à piquer à tout moment. Ils nous mettent sous pression... Finalement, beaucoup d'humains leur ressemblent, non ?

Au fait, j'ai entendu un autre bruit encore hier soir, tout aussi.....persistant et qui risque bien de durer 4 ans... coq.wav

Sur ce, vive le tricot !

       Ne sentez-vous pas toutes ces odeurs estivales qui vous font frétiller le bout des narines ? La petite pluie du soir qui se mélange au cuir déjà fatigué de nos tongues, la senteur des secrets qui tentent de  s'échapper de nos valises, posées sur le tapis roulant d'un aéroport, les brumes musicales des festivals, la chaleur de la convivialité, le temps qui semble s'arrêter devant une lumière que l'on n'a pas le loisir d'admirer les autres jours, ces instants de grâce et de contemplation où chacun de nous peut à nouveau pleinement exister. On se sent lié à tout ce qui nous entoure, comme des racines qui ne demandent qu'à s'abreuver et à s'enfoncer encore plus profondément dans ce qui les attache à tous ces mystères et petits bonheurs... c'est l'été... c'est la vie... c'est,...tout simplement et parfaitement...

Ah mon cher blog, un exa de fait...si tu savais comme c'est délicieux, cette sensation de se rapprocher de la liberté...

On se sépare bientôt de THE ORDI :

Et on attaque les choses sérieuses...

Mais je ne t'oublie pas...sois-en sûr...!!!

Bonnes vacances à tous !!!

Où sont passés les mots ? Je trouve que la technicisation de notre monde anéantit les mots, ceux qu'on choisit pour exprimer limpidement le fond de notre pensée, ceux qui nous placent entièrement dans l'esprit de l'Autre, ceux qui nous lient à la vie. Ce qui importe maintenant c'est que l'information passe. Ouf, elle est passée, le texte n'est pas trop compliqué, pas trop long, tout est dit avec le moins de mots possibles et le rapport espace-mot reste rentable. Ah, la poésie....

Arrêtons tout ceci. Vous me direz que cela a l'air vraiment anodin et inoffensif comme problème, mais vous oubliez le monde des sentiments, des émotions. Car je suis convaincue que les mots aident à se connaître soi-même ou entre nous. Si tout le monde décrit la vie et les choses de la même manière, où prend place l'objectivité, et ne sommes-nous pas dans le monde de l'illusion ?

Heureusement que certains savent encore dire des choses vraies et simples (quoique...) avec de beaux mots :

Certains les clament avec génie :

Jetez un coup d'oreille à cette voix...

Alain Carré (comédien et metteur en scène)

http://www.lisiere.com/menologe/index.htm

Mmmmmmmmmmm......................

Et d'autres les écrivent modestement mais avec beaucoup de force :

"A la question toujours encombrante : qu'est-ce que tu écris en ce moment, je réponds que j'écris sur des fleurs, et qu'un autre jour je choisirai un objet encore plus mince, plus humble si possible. Une tasse de café noir, les aventures d'une feuille de cerisier. Mais pour l'heure, j'ai déjà beaucoup à voir : neuf tulipes pouffant de rire dans un vase transparent. Je regarde leur tremblement sous les ailes du temps qui passe. Elles ont une manière rayonnante d'être sans défense, et j'écris cette phrase sous leur dictée : "Ce qui fait événement, c'est ce qui est vivant, c'est ce qui ne se protège pas de sa perte.""

Chrisitan Bobin Autoportrait au radiateur

J'espère que je vous ai donné envie de chérir les mots...en tout cas ne les oubliez pas..

Parce que je ne peux pas résister...

Comme quoi, James Cameron (Titanic) n'a rien inventé...

Mmm, le dodo qui va prendre fin...

Quand on commence à ne plus rien y comprendre...

Finalement, il n'y fait peut-être pas si froid sur la banquise...

Scruz scruz grizpch schcapts sgring glorp crimbz sglurp... GAME OVER !

C'est dommage, je l'aimais bien ma petite tête quand même ! Si vous connaissez un bon mécanicien des méninges, veuillez lui transmettre mes coordonnées...

Sinon, si vous avez un disque dur d'occasion à me prêter jusqu'à la mi-juillet, j'en prendrai soin, promis...

Merci pour votre solidarité.

Un PC grillé

Venant de la faculté de Psychologie, j'y ai eu l'occasion de faire la biographie de quelqu'un. Expérience qui m'a beaucoup plu, que cela soit à travers la relation qui s'instaure entre le "biographé" et le biographe ou à travers l'exerice d'écriture qui en découle.

Or aujourd'hui, j'aimerais avoir l'occasion de revenir sur ce thème à travers l'approche communicationnelle et médiatique. Comment ? En me penchant sur ces histoires de vie racontées à travers les médias et plus particulièrement à travers la radio. Le caractère intimiste de la radio, sa capacité à faire voyager notre imaginaire me semblent être des ingrédients essentiels à ce type de témoignages. Mais plus intriguant encore est le besoin qui semble éternel chez l'être humain de laisser une trace. Par journal intime, lettres, livres, art, création d'une entreprise, chacun souhaite "faire et dire quelque chose". Pourquoi ? Par envie de notoriété ou de gloire ? ... Je ne le pense pas, mais plutôt par besoin de reconnaissance. Non pas dans le sens d'une quelconque gratitude, mais comme pour dire : "j'ai vécu ceci, comprenez-moi..." Dans un monde pressé, anxieux et fébrile, je crois que ce besoin de solidarité dans le vécu marque un temps de pause et de retour sur qui l'on a été, qui l'on est et qui l'on souhaite devenir.

Ainsi chacun trouverait sa part d'intérêt dans un programme comme Journal Infime à la RSR. Ceux qui témoignent rechercheraient leur "reconnaissance" et ceux qui écoutent trouveraient un écho, un espoir, un encouragement à ce qu'ils ont été, sont ou souhaitent devenir...

J'ai récemment lu un article de Dominique Mehl fort intéressant qui défendait la médiatisation de ces histoires de vie contre les critiques qui les considèrent comme du voyeurisme et de l'exhibitionnisme. Il montrait en effet comment les valeurs de la pudeur inscrites dans le cadre privé ont évolué. La pudeur reste toujours présente, mais plus forcément inscrite de la même manière chez chacun de nous. Les valeurs ne sont plus collectives mais individuelles pour la définir. La sphère privée racontée sur un plateau ne la ferait pas disparaître mais envisager d'une autre façon.

Je n'ai pas encore vraiment posé mes hypothèses, car mon sujet est assez récent, mais je connais mes centres d'intérêt au vu de ce sujet. Je peux donner toutefois les mots-clés qui guideront mes recherches : sphère publique/privée, rituels, publics, universalité, communication romanesque.

En attendant la suite... n'oubliez pas de vivre !

Très intéressante cette petite visite à la RSR... J'ai été passablement impressionnée par l'organisation et le professionnalisme mis en oeuvre par toute cette entreprise. On se sent tout petit face à tout cette machine dont le roulement est si précis, si calculé et pensé. La nécessité de transmettre jour après jour un programme de qualité, pour ne pas décevoir les auditeurs et survivre tant dans sa crédibilité que dans son aspect séducteur ne doit pas être tâche facile...bravo.

Néanmoins, j'ai été surprise par le caractère très individualiste qui transparaît de chaque pièce, bureau, étage... Je m'attendais à plus de partage entre chaque journaliste...finalement, on communique là-bas comme partout ailleurs (c'est-à-dire le mieux possible et le moins possible), malgré l'essence même de le radio, média de communication orale. On ressent à quel point chacun est collé par une solide araldit sur son siège. De la pure de pure... J'y suis, j'y reste et je suis là donc je ne pars pas, et par une conséquence conséquente je ne m'en vais pas...donc tout individu externe suscpetible de nuire à mon araldit se verra ignorer et niak !